Pourquoi j’ai choisi de rejoindre une startup (et pas n’importe laquelle) après avoir uniquement évolué dans des grands groupes jusque là.
Des parties de babyfoot endiablées, un open space bruyant où les gens courent dans tous les sens, et un vocabulaire proche du novlangue uniquement compréhensible de celles et ceux qui le pratiquent.
Voilà l’idée que je me faisais de la startup quand Hublo m’a contactée pour un poste de Talent Acquisition Specialist. Jusque là, ma jeune carrière ne comptait que deux expériences, toutes les deux réalisées dans des grands groupes : une entreprise d’ingénierie dans l’Oil & Gas d’abord, suivie d’un cabinet de conseil international.
Dire que je m’épanouissais dans ces contextes serait inexact, mais leur grande structure, leurs processus bien installés et les moyens mis à disposition apportaient un certain confort indéniable. Quand on n’est qu’une goutte parmi l’océan, la chance de faire une erreur pouvant impacter l’entreprise devient minime, et quand on est junior, c’est rassurant. L’inverse est cependant également vrai : l’impact de nos actions sur sa croissance et sa visibilité demeure minime lui aussi, et il devient vite difficile de mesurer la valeur ajoutée de nos missions et réalisations.

C’est dans un état d’insatisfaction et un sentiment de non utilité que je me trouvais quand j’ai reçu le premier appel de Hublo, et ce dernier ne pouvait donc pas mieux tomber. Un produit avec un impact concret et positif sur un secteur indispensable à notre société, une organisation agile et dynamique, avec la possibilité de tester, d’apprendre et de monter en compétence ? Cela semblait trop beau pour être vrai.
J’ai été d’emblée séduite par le produit et sa valeur ajoutée, notamment car je compte dans mon entourage des membres du personnel soignant qui m’avaient déjà fait part des difficultés qu’ils pouvaient rencontrer. L’ambition de Hublo, son dynamisme et sa volonté de toujours avancer m’ont eux impressionnée, et même un peu effrayée.
Je m’explique.
Les attentes étaient claires, et il fallait être à la hauteur, ou du moins s’impliquer le plus possible pour s’en approcher. Jamais auparavant on ne m’avait demandé un tel niveau d’investissement dans mon rôle, et la peur de ne pas satisfaire et honorer cette expectative était bien réelle.
À l’inverse, on ne m’avait jamais proposé autant d’opportunités et de possibilités de créer, d’échanger, de me tromper, d’apprendre, et surtout de réussir. On m’a fait confiance dès le premier jour et je peux sincèrement dire que j’ai plus appris en quatre mois chez Hublo que pendant mes deux années d’expérience précédentes. Je me suis trompée bien évidemment, et je me tromperai encore, mais je ne regrette absolument pas d’avoir quitté la sécurité du grand groupe pour le tumulte de la startup.
La transition fut rude, mais maintenant que la tempête me pousse vers l’avant plus qu’elle ne me malmène, je n’ai qu’une hâte, c’est de continuer à apprendre et aider Hublo à grandir et contribuer encore plus à l’amélioration du secteur de la santé.

Concrètement, quelles différences ?
Un management plus présent, sans être envahissant ⇒ on s’assure que j’ai les clés pour avancer et on me responsabilise.
Des outils beaucoup plus intuitifs et collaboratifs ⇒ un casse-tête à première vue quand on ne connait rien de la stack typique de la startup (Slack, Notion, Front…) mais difficile de s’en passer une fois l’habitude prise.
De la gestion de projet en plus de l’opérationnel ⇒ l’opportunité de me confronter à de nouveaux sujets, de nouveaux défis, de travailler avec des équipes différentes mais aussi de diversifier mes compétences et sortir de ma zone de confort, quand avant je n’avais qu’un rôle exécutif et administratif. Ce dernier n’était pas un mal en soi, mais limitant quand on veut apprendre et évoluer sur un rôle avec plus de responsabilités.
Une vraie vie d’entreprise avec des moments de convivialité répétés, des échanges fluides, des processus efficaces, sans une chaîne d’approbateurs interminable.
Conclusion ?
Quelques parties de babyfoot oui, mais surtout des échanges constructifs et honnêtes, et une réelle collaboration ; un open space certes, mais pas si bruyant que ça et où je peux voir et échanger avec chaque équipe tous les jours ; et un vocabulaire atypique que je maîtrise désormais (mais dont je me moque toujours un peu, avec affection).
Hublo contient tout le bon de la startup, sans tomber dans le piège de ses travers. Les processus sont fluides et les échanges détendus, sans pourtant perdre en profondeur et en qualité. Les outils sont digitaux mais ne remplacent pas les relations foncièrement humaines. La moyenne d’âge est certes jeune mais ne ferme aucune porte, et chacun est tout autant acteur et actrice de l’aventure et de sa réussite.
Le challenge sera désormais de conserver ce dynamisme et cette flexibilité qui m’ont donné tant de fil à retordre mais dont je ne pourrai plus me passer, tout en accédant au niveau de croissance désiré et visé, et ce en conservant l’humanité et la bienveillance qui nous caractérisent.
